Latest Movie :

Des Idiots Et Des Anges DVDRIP [Sans Paroles]

Des idiots et des anges

L’intelligence du film, et sa force, c’est d’être totalement muet. Les dessins et la musique suffisent à donner vie à cette « fable » moderne.

" La noirceur de l’univers de Bill Plympton est une nouvelle fois contrebalancée par le pur éblouissement de sa fabuleuse imagination (à un moment, on voit même les choses par les yeux d’un cendrier !). DES IDIOTS ET DES ANGES pourrait bien être son meilleur film à ce jour !"

- Jim Jarmusch

Image
Image

synopsis

Angel est un homme égoïste et sans principes qui s'éveille un matin avec des ailes dans le dos. Il s'efforce de les dissimuler mais les autres clients du bar où il a ses habitudes vont finir par percer son secret...

Image

Au sujet du film: ce que Plympton lui-même en dit. :
LA GENÈSE DU FILM

Je n’ai jamais trop bien su d’où me venaient mes idées. Si je n’avais qu’une source d’inspiration, mes films, j’en ai peur, seraient tous les mêmes. Ce peut être un article de journal (Les Mutants de l’espace), un morceau de musique (The Tune), une projection de moi-même (L’Impitoyable lune de miel !), des événements observés en me promenant dans la rue (Guard Dog), des pensées qui me sont venues simplement en rêvassant dans mon lit (Your Face) ou encore, comme dans le cas de Hair High, un rêve. Mais je n’arrive pas vraiment à me rappeler d’où j’ai pu sortir l’idée de base pour Des idiots et des anges.

Le premier souvenir que j’en ai remonte à 2005, alors que je me promenais en compagnie d’un étudiant au Festival de cinéma de Lille. Comme il me demandait quel serait le sujet de mon prochain film, je lui ai répondu, sans réfléchir, que cela parlerait d’un ange qui ne veut pas de ses ailes. Plus nous en discutions ensemble, et plus le concept commençait à vraiment me séduire. Cette nuit-là, dans ma chambre d’hôtel, j’ai commencé à explorer les possibilités narratives qu’offrait un personnage d’ange récalcitrant. Cela se passait alors que je venais d’en finir avec la production de Hair High, et j’avais beau penser que c’était un film génial qui allait me rendre riche, ça n’avait pas été une mince affaire. Le choix d’engager des acteurs connus m’avait coûté beaucoup d’argent, la location du studio était hors de prix et, pour faire face aux besoins d’une production dont le standing avait été un tantinet boosté par rapport à d’habitude, j’avais dû embaucher beaucoup plus de décorateurs et de traceurs. Pour finir, les délais n’avaient pas été respectés et le budget avait été dépassé. Il m’en avait coûté 400 000 dollars de ma poche pour produire le film, et afin d’être prêt pour le Festival de Sundance je m’étais en prime endetté.

Image

Cette expérience a été source de pas mal d’angoisse et de stress, or si j’aime faire des films d’animation, c’est parce que c’est une aventure vraiment amusante à vivre. Alors bon, je ne me voyais pas rééditer l’épisode déprimant de Hair High — j’ai donc décidé que Des idiots et des anges serait en tous points à l’opposé de ce film. Là où Hair High était éclatant de contrastes et de couleurs, avec une animation très fluide, Des idiots et des anges serait monochrome et animé de façon plus basique. Là où Hair High bénéficiait de la participation d’acteurs connus pour les voix, la bande-son de Des idiots et des anges ne serait composée que de musique et d’effets sonores, sans aucun dialogue.

Hair High avait été réalisé avec des cellulos peints à la main, en 35 mm, aussi les dessins de Des idiots et des anges seraient-ils scannés pour être coloriés sur ordinateur. L’arrière-plan de Hair High avait nécessité la participation d’une dizaine d’illustrateurs — sur Des idiots et des anges, je m’en chargerais seul, juste avec papier et crayon.

Résultat, alors que le budget de Hair High s’élevait à environ 400 000 dollars, celui de Des idiots et des anges avoisine seulement les 100 000 dollars. De prendre en charge moi-même la plupart des tâches de création — ce qui signifie qu’entre autres j’ai dû faire office tout à la fois d’auteur, de producteur, de réalisateur, de story-boardeur, de concepteur des personnages, de maquettiste, de créateur et dessinateur des décors, de chargé de l’animation et d’intermédiaire — m’a aidé à réduire considérablement les coûts de production.

Mon dernier court-métrage, Shuteye Hotel, a constitué une sorte d’échauffement, une expérience réalisée dans le style nouveau caractérisant Des idiots et des anges. C’est une technique que j’ai commencé à utiliser au lycée, puis à la fac, et aussi le style le plus basique et traditionnel qui soit, un simple crayonné sur papier avec quantité de hachures. Je n’avais jamais pu y recourir sur mes précédents films, vu que nous avions systématiquement utilisé un procédé de photocopie afin d’imprimer les images sur pellicule, mais aujourd’hui nous avons la possibilité de scanner le crayonné pour le coloriser sur ordinateur, sans rien perdre de la précision du dessin.

Donc, après avoir fait les dessins, j’estompe le trait avec un chiffon, puis je m’y remets et crayonne d’autres traits, que j’estompe à leur tour. Ensuite j’interviens à l’aide d’une gomme afin de dégager les grandes lignes. De fait, plus je corrige et redessine par-dessus l’image créée, meilleur est le résultat. C’est naturellement la texture particulière induite par cette méthode qui fait la force de l’image, aussi essayons-nous de nous en tenir à des couleurs aussi simples et diluées que possible.

Je remets les planches dessinées à ma chargée de production, Biljana Labovic, et avec son équipe de prodiges (Lisa, Kerry et Taylor), ils les scannent, les nettoient, les organisent et les colorent, l’ensemble étant finalement pré-monté à l’aide de Final Cut Pro. C’est alors qu’interviennent mon sonorisateur, Gregg Sextro, et mon nouveau monteur, Kevin Palmer, qui travaille chez Homestead Editorial. Tout au long de ce processus de fabrication, y compris même au stade du story-board, j’écoute de la musique afin de déterminer quel type de B.O. paraît réclamer l’histoire que je suis en train de raconter. Le film étant dépourvu de dialogues, je veux de la musique d’un bout à l’autre — presque comme un opéra, ou une longue suite de clips.

L’esthétique du film est très « Europe de l’Est »— un peu comme ce que pourrait faire Jan Svankmayer, ou David Lynch s’il s’essayait à l’animation —, très sombre et surréaliste. Pensant que la musique devrait du coup avoir un côté cosmopolite, j’ai sélectionné des morceaux de Pink Martini, Nicole Renaud et Tom Waits. J’avais pensé à Tom Waits dès le début, mais je ne savais pas comment le contacter. Par ailleurs je craignais qu’il ne demande un tarif exorbitant, ce qui n’est pas dans mes moyens — n’importe comment, il fallait tenter le coup.

Jim Jarmusch est un de mes amis, aussi je lui ai envoyé quelques extraits du film en lui demandant de les faire passer à Mr.Waits. Eh bien, à ma grande surprise, celui-ci a aimé le film et m’a fait dire qu’il me laisserait utiliser sa musique pour un prix fort raisonnable. J’ai un énorme respect pour lui en tant qu’artiste et, d’une certaine manière, sa philosophie se rapproche de la mienne. Je ne suis pas dans ce métier pour devenir riche (je m’en sors, disons), et son but à lui est de produire une oeuvre forte, de s’investir dans des projets qui le motivent. C’est l’art lui-même qui lui sert de moteur — j’aimerais que cette attitude soit plus répandue.

info sur film

Origine du film : américain
Réalisateur : Bill Plympton
Genre : Long Métrage Animation pour Adultes
Durée : 1h18 min
Date de sortie : 14 janvier 2009
Année de production : 2009
Titre Original : Idiots and Angels

info upload

Hébergeur : MULTI
Qualité : DVDRiP
Langue : Sans Paroles
Nombre de fichiers : 2 Fichiers
Taille des fichiers : 550 Mo
Taille totale : 1,02 Go

Download

LIEN MEGAUPLOAD 1

LIEN MEGAUPLOAD 2

LIEN STORAGE.TO 1

LIEN STORAGE.TO 2
Share this article :

ADF

 
Support : Creating Website | Johny Template | Mas Template
Copyright © 2011. AREADDL - All Rights Reserved
Template Created by Creating Website Published by Mas Template
Proudly powered by Blogger